samedi 3 octobre 2009

Day one, part 2

Je ne m'en suis pas rendu compte en jouant, mais sur les photos de mon post précédent : il manque vraiment des trottoirs. J'en ai donc fais une série qu'il me reste à peindre. J'en ai profité pour faire également des marquages de sol : passage piéton et stop pour l'instant. Pour que cela reste modulable, j'ai simplement imprimé des gabarits sur un transparent de rétro-projecteur (il y en a encore qui utilisent ce genre d'engin ?) et je les ai peint en blanc.

Un immeuble de plus est monté ainsi que le rez-de-chaussée de l'armurerie. Voilà la suite de l'histoire (des photos demain)

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Karl se dirige à petite foulée vers l'école de ses enfants. Il traverse la grande avenue qui semble déserte. Une seule silhouette menaçante apparait au loin. Sans perdre de temps, il se dirige vers le grand bâtiment et y pénètre.

Mais à peine la porte d'entrée franchie, une foule hystérique (10 civils affolés, rien que ça) se jette sur lui. C'est à grand coups de poings rageurs qu'il remonte l'escalier. Quelques parents ou enseignants veulent le refouler pour fuir au plus vite mais ceux qui s'interposent finissent avec un nez cassé ou un oeil au beurre noir. A bout de souffle, Karl arrive enfin dans la classe de l'ainé.

Les dés du destin roulent. La classe est vide. Il se précipite alors vers la seconde classe, vide également. Éperdu d'angoisse, Karl court d'une salle à l'autre, en hurlant le nom de ses enfants. Enfin, il trouve, prostré à son bureau, le directeur de l'école. "Où sont mes enfants ," hurle-t-il en l'empoignant par le col. L'homme lève les yeux, semble reconnaître Karl malgré son visage marqué par les coups et répond (roulement de dés) "Aah, Monsieur Borowitz . Il n'y a plus personne. Vos enfants sont partis, emmenés par leur mère. Je crois."

"Mais qu'est-ce qui se passe ?" demande Karl, toujours en criant. "Ce qui se passe ? Mais c'est la guerre ! La guerre civile, vous n'avez pas entendu les nouvelles ? Lyon, Marseille, Paris, toutes les grandes villes sont à feu et à sang. La police est débordée, l'armée va intervenir, mais contre qui ? On ne sait même pas ce qu'ils veulent."

Karl se saisit de son téléphone portable, mais comme à chaque tentative depuis plusieurs heures maintenant, le réseau est saturé. Sans trop d'espoir, il rédige un SMS à son épouse : "Où es-tu ? Je vais à ton bureau." et quitte l'école à présent déserte. Prudemment, Karl inspecte les environs.

A sa gauche, une silhouette titubante apparait au coin de l'immeuble. Elle semble l'avoir repéré car elle pousse une plainte sourde et se dirige vers lui. En face, peut-être attirées par ce cris inhumain, quatre autres créatures entreprennent de traverser le boulevard. Karl veut s'enfuir vers la droite, mais il est encore essoufflé et ne peut que marcher jusqu'au coin de la rue. Ses poursuivants n'ont pas l'air de bouger. Mais après quelques pas dans la ruelle, Karl s'immobilise : trois autres créatures viennent d'apparaitre à quelques mètres devant lui. Il reste là, sans bouger, tandis que ses poursuivants se rapprochent.

"Plus un geste, les mains en l'air ! " Karl se retourne lentement vers le haut de la rue et voit un policier se diriger vers lui. Mais l'homme a l'air de s'adresser plutôt aux trois créatures qui se dressent entre eux. "Attention !" hurle Karl. Mais trop tard. Les trois zombies se jettent sur le policier qui n'a même pas le temps de faire feu. La mêlée est très courte et le pauvre homme est rapidement à terre. Karl veut se précipiter à son secours quand il réalise ce qui est en train de se passer. Les trois agresseurs ne sont pas en train de s'acharner sur le policier au sol, mais de le lacérer et de le dévorer vivant. C'en est trop pour lui. Sentant son cerveau basculer dans la folie, Karl traverse la rue en hurlant et s'enfuit.

5 commentaires:

  1. Super compte-rendu, on se croirait vraiment dans un film de zombies! J'aime bien tes décors, j'ai les même à monter!

    Intéressant ce système d'objectifs, cette montée en puissance de la tension et des rencontres, c'est dans la version 2 de ATZ (je n'ai que la 1)? Par contre un héros avec Rep3, c'est pas un peu juste?

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  2. N'ayant pas eu ATZ 1, je ne peux pas être formel sur les différence avec la v 2.

    La campagne "Day One", qui permet de jouer les tout début de l'épidémie, est bien une nouveauté. Des paragraphes à ne lire que lorsqu'on arrive à l'objectif de la partie (ici l'école) créent vraiment une tension infernale et des grosses surprises.

    Quant à jouer un héros Rep 3 sans arme à part un couteau, c'est vraiment chaud, même si c'est une star. Le combat est à éviter à tout prix.

    Mais si je l'ai fait, c'est parce que la campagne propose de se jouer soi-même et j'ai trouvé ça extra comme idée. Alors, ma dernière séance de sport remontant à 15 ans et ne disposant pas de fusil à pompe chez-moi...

    Si Karl survit au 10 rencontres prévues, il devrait évoluer.

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  3. ça a l'air sympa, dis-moi! et cette campagne est en combien de parties?

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  4. Et bien, il y a une dizaine de lieux, donc autant de parties. Enfin sauf décès prématuré ou surpise

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